1875-1900

Bréguet

Procédés industriels

Génie électrique

Ecole Nat. Sup. d'Electrotech. d'Electronique d'Info. d'Hydraulique des Télécom.

Laboratoire d'Electrotechnique et d'Electronique Industrielle (LEEI)

Toulouse

Midi-Pyrénées

Cette machine permet de transformer l'énergie mécanique (rotation) en énergie électrique grâce au phénomène d'induction. Cette machine dynamo-électrique comporte : un inducteur fixe solidaire du socle de la machine et constitué de deux bobines envoyant chacune la moitié du flux par pôle (type Manchester) ; un induit, mobile autour d'un axe horizontal, bobiné en anneau de Gramme et relié à un ensemble collecteur-balais, lesquels balais sont réglables en position. Le socle se prolonge au delà de la longueur de la machine, permettant ainsi l'accouplement avec une autre machine. L'inducteur alimenté en courant continu produit un champ magnétique au niveau des conducteurs de l'induit. Ceux-ci, lorsqu'ils tournent, sont le siège de forces électromotrices alternatives qui sont transformées en une tension quasi-continue par l'intermédiaire de l'ensemble collecteur-balais. Cette machine peut donc fonctionner en génératrice et délivrer un courant continu, lorsque son induit est entraîné en rotation. Inversement, lorsque l'induit est alimenté à travers l'ensemble balais-collecteur par une source extérieure à courant continu, elle peut aussi fonctionner en moteur.

Cette machine était utilisée pour la conversion électromécanique : elle fonctionnait sous 120 volts avec un courant de 25 ampères. Ce type de machine aurait été inventé, vers 1885, par les frères John et Edward Hopkinson et mis en œuvre par la société Mather & Platt de Manchester, d'où elle tire son nom. La disposition de l'inducteur permet d'obtenir un champ relativement uniforme le long de l'entrefer. "La machine Manchester présente de sérieuses qualités au point de pratique et possède un rendement très élevé que les constructeurs évaluent à 96,5 p. 100".

39cm

117cm

57cm