1884

Compagnie Electrique

Procédés industriels

Génie électrique

Ecole Nat. Sup. d'Electrotech. d'Electronique d'Info. d'Hydraulique des Télécom.

Laboratoire d'Electrotechnique et d'Electronique Industrielle (LEEI)

Toulouse

Midi-Pyrénées

Cette machine dynamo-électrique comporte : un inducteur fixe constitué de quatre bobines réparties sur deux noyaux cylindriques horizontaux, munis en leur centre de pièces polaires, reliés à leurs extrémités et fixés sur un bâti ; un induit, mobile autour d'un axe horizontal, bobiné en anneau de Gramme et relié à un ensemble collecteur-balais. L'axe de rotation de l'induit est muni à l'une de ses extrémités d'une poulie de transmission par courroie plate. L'inducteur alimenté en courant continu produit un champ magnétique au niveau des conducteurs de l'induit. Ceux-ci, lorsqu'ils tournent, sont le siège de forces électromotrices alternatives qui sont transformées en une tension quasi-continue par l'intermédiaire de l'ensemble collecteur-balais. Cette machine peut donc délivrer un courant continu lorsque son induit est entraîné en rotation.

Dans les années 1880, ces appareils étaient principalement utilisés à l'éclairage de vastes locaux, ateliers de constructions, gares à marchandises, chantiers, usines, etc. En 1869, Zénobe Gramme met au point la première machine dynamoélectrique capable de fournir un courant électrique continu à partir de champs magnétiques, en utilisant une énergie mécanique. Il a créé différents types de machines. Ce type de machine, dite "machine d'atelier", correspond aux premières machines créées par Zénobe Gramme, vers 1875, pour un usage industriel. Parfois qualifiées de "machine à lumière", ces machines ont été utilisées, d'abord et surtout, pour la production de lumière, la galvanoplastie et un peu plus tard comme moteur. La gamme de puissance était de 2 ou 3 chevaux-vapeur selon la taille et la vitesse, généralement comprise entre 300 et 900 tours par minute.

62cm

82cm

42cm